En démissionnant après 18 mois au conseil communal, n’as-tu pas le sentiment d’avoir trompé l’électeur stabulois lors élections communales de 2012?

Cette démission n’est pas une surprise. En 2012, j’ai obtenu une dérogation pour cumuler les fonctions de sénatrice et de conseillère communale à Etalle. Dans mes rencontres avec les citoyens, je ne l’ai jamais caché. Les élections se suivent en Belgique et je ne pouvais présager des résultats de 2014.

Ta nouvelle désignation comme sénatrice cooptée a par contre été une belle surprise mais pourquoi alors, ne pas demander une nouvelle dérogation au parti?

C’était un scénario possible. En accord avec mon groupe, je l’ai rapidement exclu car nous avons la chance à Etalle d’avoir un groupe fort avec des résultats plus qu’honorables aux dernières communales (environ 19%) et la relève existe. Des jeunes ont envie de mouiller leur maillot pour la commune et je ne peux que m’en réjouir.

Que peux-tu dire aux stabulois qui pensent que tu abandonnes les enjeux de notre commune?

Le mandat de sénatrice cooptée est une opportunité pour tous, par mon travail au fédéral, j’ interrogerai les Ministres sur les dossiers de mobilité, de sécurité ou encore de santé. Par ailleurs, je continuerai à suivre les dossiers communaux comme le logement ou l’accueil de la petite enfance. Et si le PCDR voit le jour, je ne manquerai pas d’introduire ma candidature. Pas d’inquiétude, je reste une stabuloise ancrée sur mon territoire.