Extrait du Registre aux délibérations du Conseil communal.

Séance du 25 octobre 2013.

Présents : Le conseil communal réuni en séance publique

Objet : Motion communale visant à mettre à mettre en place une politique de stérilisation des chats errants.

Les chats sont des animaux réputés pour leur caractère indépendant. Bien souvent, même s’ils sont domestiqués, ils circulent en toute liberté et se reproduisent au gré de leurs pérégrinations.

Ces vagabondages donnent généralement lieu à des portées non désirées qui seront abandonnées par les propriétaires ou bien naîtront dans les caves des habitations, dans les granges ou encore coloniseront des endroits où un système de nourrissage est entretenu par des riverains.

Bien qu’indépendants et débrouillards, les chats errants ont cependant du mal à survivre sans abris et sans nourriture. Craintifs, ils errent la nuit et se cachent le jour. Exposés aux dangers du trafic et
aux maladies, leur espérance de vie est alors réduite.

Leur présence dans notre environnement quotidien pose un certains nombre de problèmes en matière notamment de nuisances lors des périodes de reproduction : salissures, tapage nocturne,
propagation d’infections, de parasites et de maladies (telles que la Leucose Féline (Felv), le Sida des chats, etc.) mais aussi, de destruction de sacs-poubelles et d’éparpillement des déchets ménagers.

Cela d’autant plus que les chats sont des animaux prolifiques.

Différentes communes ont mis en place une politique de stérilisation des chats errants en province de Luxembourg, c’est le cas des communes d’Arlon, Aubange, Bertrix, Messancy, Saint-Léger, Virton
et Tintigny.

Pour toutes les raisons développées ci-dessus et à l’image des communes citées plus haut, le conseil communal adopte la motion suivante :

« Dans les meilleurs délais, le collège communal est chargé de la mise en œuvre des éléments

suivants :

– Lancer un marché de désignation de vétérinaire(s) partenaire(s) qui seront chargés de stériliser les chats errant dans de parfaites conditions sanitaires ;

– Mise en place au sein de l’administration communale d’un point contact qui est chargé, en tenant compte de plaintes de riverains, à procéder à un inventaire des lieux problématiques.

Dans un second temps, en partenariat avec un vétérinaire, il est procédé entre mars et septembre,

dans les zones à problème une capture des chats errants à l’aide de cages contenant de la nourriture. Stérilisés dans de parfaites conditions sanitaires, les animaux sont ensuite été relâchés
sur les lieux mêmes de leur capture.

Avant chaque placement de cages, une information sur l’opération doit être donnée aux riverains.

Celle-ci reprend l’objectif de l’opération, la date du début de l’action, le numéro d’appel du point contact de la commune permettant de signaler la présence d’un chat errant dans un des dispositifs installés.

– Chercher un partenariat avec une association active dans le bien-être animal pour le prêt des cages et l’assistance lors des campagnes de capture ;

– Prévoir un crédit budgétaire pour la stérilisation des chats ;

– Comme le prévoit la loi, encourager les habitants à identifier leurs chats. »