Depuis quelques temps, on constate sur le territoire de la commune d’Etalle (comme ailleurs malheureusement) une multiplication anarchique des dispositifs publicitaires. De nombreux dispositifs fixes ou des remorques ont fait leur apparition aux bords de nos routes et aux abords des villages.
En cette période printanière, la locale Ecolo a pris son bâton de pèlerin et a réalisé un inventaire.
Le constat est inquiétant : on retrouve des installations publicitaires à toutes les sorties des villages et plus particulièrement aux bords les nationales.
Julie Comblen-Dupont, militante : « Nous avons dénombré plus d’une trentaine de dispositifs publicitaires, ceux-ci constituent une véritable pollution visuelle et par conséquence, une dégradation de notre cadre de vie ».
Pour Jean-François Gerkens, conseiller communal, « l’absence de règlement communal sur les enseignes et dispositifs de publicité est un problème mais qui n’empêche pas la commune de faire respecter la loi et notamment le Code du Développement territorial.
En effet, conformément à l’article R.IV.1-1, point Q du CoDT, le placement d’une ou de plusieurs enseignes, d’un ou de plusieurs dispositifs de publicité requièrent une demande préalable de permis d’urbanisme. Aucune des enseignes que nous avons relevées ne possède un permis d’urbanisme ! »
Les Verts souhaitent mettre le halte-là car comme le signale le Ministre Carlo Di Antonio dans sa note du 20 juillet 2017 concernant les dispositions relatives aux infractions urbanistiques, « la délinquance urbanistique porte atteinte avant tout au cadre de vie. Elle peut susciter des conflits de voisinage et créer un sentiment d’inégalité des citoyens face à la loi ».
« Il ne s’agit en aucun cas de pénaliser les commerçants locaux mais bien de lutter contre la pollution visuelle que doivent subir les stabulois avec l’installation le long de nos voiries de panneaux et remorques publicitaires faisant la promotion de sociétés en tout genre localisées très souvent en dehors de notre commune » rajoute Lieve Van Buggenhout, secrétaire de la locale.
La locale Ecolo stabuloise demande au Collège communal que la loi soit respectée en procédant à l’application de l’article D.VII.4 du CoDT. Ainsi, un avertissement préalable devrait être adressé à l’auteur présumé de l’infraction ou au propriétaire du bien où elle a été commise avec un délai de mise en conformité de 3 mois. Au terme du délai précité et à défaut de mise en conformité, un procès verbal de constat, conforme à l’article D.VII.5 serait dressé et transmis au Procureur du Roi.
La locale interpellera aussi le fonctionnaire délégué dans ce sens. Les verts ont l’espoir de voir se rétablir une certaine quiétude visuelle sur notre belle commune !
Julie Comblen, militante
Lieve Van Buggenhout, coprésidente locale
Jean-François Gerkens, conseiller communal