Notre conseillère Anne-Marie Claude est intervenue sur ce point

« On insiste sur le développement économique , nous ne voulons pas être l’antichambre de notre riche voisin.
On parle aussi d’une utilisation plus densifiée de l’habitat mais pour quel habitat ? Des barres d’immeubles source de profit pour les promoteurs  défigurent les villages. Notre village est rural, c’est une spécificité  et c’est notre richesse patrimoniale.
L’économie du foncier est importante, il y va de notre survie alimentaire. Les mauvais exemples récents n’augurent rien de bon (Vivalia par exemple).
Qu’en est-il de la mobilité en province de Luxembourg pour quelqu’un qui ne possède pas de voiture, la ligne de train 162 est plus lente qu’il y a 50 ans, les transports en commun sont rares à la campagne en dehors des périodes scolaires. Il n’y a pas de pistes cyclables mais des bornes de recharge pour vélos électriques…
Vous parlez de commune touristique, si c’est pour ouvrir les grandes surfaces le dimanche après-midi, ce n’est pas un progrès. »

Elle demande d’éviter de densifier la campagne de la même manière que la ville et de garder le cadre de vie sans donner la priorité aux intérêts économiques, elle demande la fin de l’artificialisation dès 2030 car de la surface agricole dépend notre indépendance alimentaire et déplore une politique de l’énergie et de la mobilité peu adéquate.

La décision proposée par le Collège de rendre un avis réservé, c’est à dire que les grands objectifs sont approuvés, sous réserve des remarques bloquantes listées plus précisément dans la délibération de ce 27.7. Plus de détails sur la discussion menée en conseil dans l’article du Vers L’Avenir de ce samedi.