En Wallonie, elles imposent un champ maximum de 3V/m pour les antennes d’un réseau d’un même opérateur installées sur le même support. Chaque réseau d’un opérateur est donc considéré isolément. L’exposition réelle sera dans de nombreux cas supérieure à la limite de 3v/m s’il y a plusieurs sources.
Si le but est bien de protéger la population, il faut au contraire connaître l’impact de l’ensemble des émetteurs sur chaque habitation, et limiter cet impact, donc la valeur totale du champ à chaque endroit. C’est le cas en Région bruxelloise où la norme de 3V/m est une norme globale : la limite doit être partagée entre les différentes sources.
Toujours en Wallonie, les implantations d’antennes de téléphonie mobile sont soumises à déclaration environnementale et non pas à permis d’environnement comme c’est le cas à Bruxelles. Il n’y a donc pas d’enquête publique portant sur les aspects environnementaux et sanitaires de ces installations, mais bien sur les aspects urbanistiques. Or ce sont précisément les éléments environnementaux et sanitaires qui inquiètent les riverains d’antennes.
Enfin, pour rappel, le principe de précaution voudrait que l’on descende à 0,6 V/m et même 0,2 V/m à moyen terme, ce sont des recommandations du monde scientifique (pas les études financées par les opérateurs).