Point 2. PCAR : Jean-François REFUS

Ce dossier n’a guère évolué depuis sa dernière présentation. Avant même de parler de l’urbanisation de la zone, LA question qui reste toujours en suspens est de savoir quid des équipements et services nécessaires à l’arrivée de 1500 à 2000 nouveaux habitants?
Une augmentation de la population de la commune de 30 à 40% se prépare de manière un peu plus sérieuse. Il est trop facile, comme vous l’avez fait dans les réponses à l’enquête publique, de répondre que ce n’est pas obligatoire à détailler dans l’élaboration d’un PCAR et que ce serait fait après.

Dois-je rappeler que le RIE recommande d’organiser des navettes de bus pour conduire les enfants dans les écoles des communes voisines tant leur nombre sera élevé !

Le dossier ne date pas d’hier, et vous n’avez toujours aucun « plan » à fournir…

De manière générale, le plan que vous nous présentez manque cruellement de zones d’équipements communautaires. Dans ce genre de projet, on devrait retrouver une résidence service pour personnes âgées, des espaces communs, des terrains de sport, voire pourquoi pas des infrastructures culturelles dignes de ce nom… Il n’y a même pas de salle polyvalente prévue quelque part ! Tous les éléments sont réunis pour faire de Ferjanwé un quartier dortoir !

Toujours pas non plus de plan financier estimatif des coûts pour la collectivité qui seront engendrés par l’arrivée de ces nouveaux Stabulois. Or avant de s’embarquer, il serait nécessaire de savoir si nous en avons les moyens !

Quid de la mobilité, avec plus de 1000 véhicules supplémentaires ? Le RIE épingle le peu d’aménagements existants à Etalle pour sécuriser les modes de déplacement doux.
A quoi bon pouvoir circuler à vélo dans Ferjanwé si c’est pour se faire écraser dès qu’on arrive rue de
Virton. Il n’y a aucune réponse à la demande du RIE de créer un réseau de piste cyclables sur les grands axes de la commune.

Un plan d’expropriation est enfin joint, nous ne pouvons que regretter le fait que cette partie fondamentale du PCAR ait été cachée depuis le début par votre prédécesseur. Si nous vous félicitons d’avoir rencontré les propriétaires avant l’adoption de ce plan d’expropriation afin d’essayer de trouver un terrain d’entente, nous regrettons que cela ne se soit pas fait en transparence avec le conseil communal.

Nous nous réjouissons qu’un phasage soit enfin proposé, mais il est absolument imbuvable !

Vous voulez ouvrir la zone 1 (en gros la Mouche d’Ethe) et en même temps la zone 5 (les blocs d’appartements à 4 niveaux) ! Cela va à l’encontre de tout ce qui a été dit dès le départ et même de ce que vous répondez à la question 42 !

Même si des réponses sont fournies aux questions soulevées lors de l’enquête publique (nous saluons notamment l’effort fait pour limiter les vis-à-vis a la rue Croix-Chinin avec un recul de la zone constructible d’une dizaine de mètres), force est de constater qu’il reste de
nombreuses questions ou recommandations du RIE sans réponse .

• Chaque construction devra réaliser des essais de sol, les caves seront interdites, un radier obligatoire (augmentation du coût), et si les tests sont mauvais, il faudra interdire de construire. Comment va être contrôlée cette règle, comment éviter le « mitage » de la zone (permis refusés ?) ?

• Il ne faut pas urbaniser les sols les plus humides nous dit l’étude d’incidence (or on retrouve encore ces blocs d’appartements dans la zone de parc). Pourquoi dès lors maintenir ces immeubles qui ne correspondent vraiment pas au caractère rural ? Les préceptes qui servent d’introduction à ce PCAR disent bien « Création d’un quartier
en continuité et cohérence du langage architectural du village » ! De plus, il y a incohérence entre les différents documents, certains parlant de 4-5 bâtiments d’autres de 4 maximum.

Aussi, dans vos réponses, vous dites vouloir garder « la main » sur le foncier dans cette zone, mais comment comptez-vous vous y prendre pour construire 70 appartements ? Qui payerait, qui gérerait, qui y habiterait ?

• Le RIE recommande également d’être particulièrement attentif à l’éclairage public
(performance, diminution de l’intensité entre minuit et 5 heures du matin, …) qui représente 40% de la facture d’électricité d’une commune, aucune réponse sur ce sujet.

• De manière générale, il risque d’y avoir des problèmes de stationnement, il n’est quasiment pas prévus de parkings pour les visiteurs. Aussi, nous nous étonnons que les zones 10.5 prévoient des parkings en sous-sol alors que l’étude d’incidence stipule
bien qu’il sera impossible de faire des caves ! Pour vos blocs d’appartements de 12 m de haut, il n’est prévu qu 1,5 place par appartement dans l’enceinte des bâtiments. Là
aussi, quid des visiteurs ?

• Vous ignorez complètement l’avis du CWEDD (Conseil wallon de l’Environnement pour le Développement durable) qui préconise de mener une étude prospective, par exemple en partenariat avec la Spaque, afin de vérifier la nécessité de réhabiliter l’ancienne décharge de Sivry.

• Le CWEDD s’étonne encore que les ZACC (Zone d’aménagement communal concerté) entre Etalle et le contournement nord n’aient pas été proposées en compensation puisque l’argument pour ne pas activer ces zones a toujours été qu’il y avait là de bonnes terres agricoles. Cela aurait permis de les préserver de manière définitive. Nous pensons que c’était calculé et que dans quelques années, vous demanderez pour les urbaniser!

Enfin, la manière dont vous menez ce projet n’évolue pas.

Nous espérions que nouvelle équipe rimerait avec nouvelle méthode. Hélas il n’en est rien… et cela nous déçoit profondément. Il serait temps de vous émanciper…

Avec un conseil communal largement renouvelé (d’ailleurs, nos 4 nouveaux échevins maîtrisent-ils parfaitement ce dossier ?), la moindre des choses eut été d’organiser une commission communale avec l’auteur du projet afin d’expliquer celui-ci et de répondre aux
questions des conseillers, de présenter le calendrier du dossier. Rappelons que faire de la politique durable, c’est faire la politique AVEC les gens, et non L’IMPOSER aux gens.

En conclusion, ce projet de minimum 400 à 500 logements (dont 70 appartements en « blocs »), qui va amener entre 1500 et 2000 nouveaux habitants dont l’arrivée et les besoins ne sont pas du tout anticipés, doit encore évoluer. Il reste encore trop d’éléments
soulevés et pour lesquels il n’y a pas de réponse satisfaisante proposée.

Pour cela, mais aussi à cause des méthodes qui n’évoluent pas, nous proposons de reporter ce point afin d’organiser une commission communale permettant d’amender ce projet. Si nous
ne devions pas être suivis, nous invitons nos collègues conseillers à refuser le PCAR dans son état actuel.

Point 3. ADL : Jean François ABSTENTION

La commission d’agrément a rappelé dans son rapport de renouvellement en 2011 l’importance de voir les ADL concentrer leurs missions sur des projets réellement porteurs en termes de création d’emplois et d’activités économiques à long terme.
Il est repris à de nombreuses reprises qu’il faut exploiter nos ressources naturelles et le développement durable est avancé, mais il n’y a pas que l’eau ! On ne voit rien sur le défi énergétique, alors que c’est une source d’activité économique énorme et un sujet très important pour le portefeuille des citoyens, des pouvoirs publics et pour notre environnement (cette absence de plan d’autonomie énergétique malgré nos richesses locales est d’ailleurs repris
comme une menace dans l’analyse). Pas un mot sur le réseau de chauffage au bois, pas un mot sur le potentiel éolien, …

Comment croire à la motivation de la majorité à soutenir cette ADL (qui rappelons-le encore à pour but de soutenir l’économie) quand on voit le fiasco du marché par exemple. C’était une excellente idée, mais qui a malheureusement été très mal gérée. Nous vous avions proposé
dès le départ d’en faire un marché de produits du terroir, afin de dynamiser l’activité économique locale (quel est l’intérêt de faire venir des marchands liégeois de textiles asiatiques de mauvaise qualité ?). La promotion de ce marché n’a pas été réfléchie (il a fallu attendre des semaines pour avoir deux petits panneaux dignes d’une fancy-fair d’école). Pourtant le créneau du samedi matin était porteur, bien au-delà de notre commune, mais rien n’a été entrepris pour séduire les
acheteurs potentiels. Encore une occasion ratée…

La présentation de la commune recèle quelques erreurs manifestes…

• La zone de Gantaufet est occupée pour 75% de sa superficie en accueillant des entreprises telles que Valvert, Euro-Gaume, Artbois… Ils doivent rouler avec des camions transparents alors !

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• A noter : l’absence de zone d’aménagement communal concerté sur la commune.

• Mais vous êtes honnêtes à la page suivante puisque vous reconnaissez qu’il n’existe pas de logements sociaux sur la commune (7 sont en projet)

Aussi, plus loin nous nous étonnons que vous vous réjouissiez d’adhérer à la Locomobile alors que ce service n’est pas du tout valorisé et que vous voulez le supprimer.

Vous parlez d’une collaboration avec le centre culturel de Rossignol Tintigny, nous nous en réjouissons, mais nous n’avons jamais lu la moindre ligne sur celle-ci ! Ou est donc cette convention de collaboration ?

Reprenons maintenant quelques autres priorités annoncées :

• Promouvoir les voies lentes, nous nous en réjouissons, mais où sont les actes ? Qui se souvient encore du projet Cyruse, amorcé en 2007 avec des subsides et qui n’est toujours pas terminé. La traversée d’Etalle a été refaite il y a peu et rien n’a été prévu.

Exemple d’occasion ratée et de vœux pieux …

• Nous nous réjouissons de la volonté de mettre en place un Comité Culturel, mais la question du manque d’une vraie salle polyvalente reste pendante.

En conclusion, nous pensons que les éléments avancés dans cette candidature ne sont pas les meilleurs afin de promouvoir le développement économique et la création d’emplois sur
notre territoire, but d’une ADL ! Le commerce, les zonings, l’énergie auraient bien besoin de plus d’attentions. Limiter les ambitions à l’eau est trop réducteur. Le développement d’une monnaie complémentaire locale telle que l’Epi Lorrain, par exemple favoriserait fortement
les circuits courts et donc l’économie locale. Les primes communales pourraient être payées dans cette monnaie. Voilà typiquement le genre de projet qui devrait se porter à plusieurs,
avec Tintigny et Habay notamment. Mais Mr Charlier les a lâchés unilatéralement dans le projet d’ADL commun. Dommage que vous n’ayez pas fait marche arrière car en matière économique comme dans beaucoup d’autres, les partenariats sont à privilégier. L’isolement
n’amène que concurrence et luttes stériles…

Point 4 : CCATM (commission consultative communale d’aménagement du territoire et de mobilité)

Cécile s’en réjouit, mais c’est la 3ème fois qu’elle passe à la création d’une CCATM qui avorte.
Elle espère que ce sera la bonne cette fois-ci.

Point 5 : Fabrique d’Eglise : Anne-Marie

On constate dans les comptes des disparités importantes d’une fabrique à l’autre.
Par exemple, l’assurance incendie de l’église de Buzenol coûte 909,30€ par an contre 2604€ pour l’église de Sainte-Marie. Comment s’expliquent de telles différences ? Tous les contrats sont-ils pris auprès du même assureur ? Ne serait-il pas opportun de « centraliser » quelque peu la gestion afin d’obtenir de meilleures conditions ? Je n’ai pas l’impression par exemple que les fabriques
participent au marché groupé d’achat d’électricité auquel la commune adhère, alors que cela permettrait certainement des économies d’échelle.

Point 7 : Budget CPAS : Cécile : Abstention pour l’ordinaire REFUS pour l’extraordinaire

Cécile remercie également le personnel car notre conseillère nous relate que le travail est bien fait. La note de politique générale est intemporelle, le budget se ressemble d’années en années depuis 12 ans. On ne voit pas de vision globale, de tendances.
Il serait intéressant de savoir la proportion entre les frais de personnel et l’argent qui sert vraiment à l’aide sociale.

Il y a des frais pour un logement de dépannage, mais où est-il puisque vous reconnaissez qu’il n’y a pas de logements sociaux sur la commune ?

C’est surprenant qu’il n’y ait aucun flux financier entre le CPAS et la Roseraie. Le budget extraordinaire est pathétique, il n’y a quasiment rien ! En début de législature nous attendrions des projets novateurs, d’autant que les conseillers CPAS ont vraiment des idées (école de devoirs, potager communautaire, …) mais que vous êtes un frein à ces idées.

Il faut également faire des efforts sur l’accueil des bénéficiaires, comment comptez-vous faire quelque chose de correct avec 11.000€ au budget ?

Point 8 : ROI CPAS : Cécile

A quand une réunion commune des deux conseils (communal et CPAS) qui aurait pu se tenir aujourd’hui ?

Point 9 : Designation : Vote séparé : 9. Désignations : JF Vote séparé, absention pour CET (JF) oui pour Cécile et Anne-Marie (qui le connaissent)

• Qui est ce Monsieur Andréas Martens désigné pour représenter la population au CET (la participation citoyenne aurait voulu un appel public avec motivation des candidatures puis choix en commission communale)

Point 14 : Vivalia : Anne-Marie REFUS

Nous proposons de ne pas approuver les points inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale du 11 juin. En effet, le plan de réorganisation de l’offre de soins dans la province a une nouvelle fois été reporté alors que le président de Vivalia et le collège provincial (la
province étant l’actionnaire principal) s’étaient engagés à le présenter le 30 avril !
On parlait du plan « vivalia 2015 », maintenant c’est « vivalia 2025 », allons-nous devoir attendre un plan « vivalia 2035 » ???

Que les jeux politiciens cessent, que chacun prenne ses responsabilités et que les décisions importantes et parfois difficiles soient prises afin d’assurer une offre hospitalière correcte à nos concitoyens.

Point 18 : Trottoirs : Jean-François

Il n’y a qu’à Notre-Dame des Champs qu’un passage pour piétons est dessiné. Ce serait bien nécessaire à d’autres endroits (notamment Villers). Quelle est votre politique en la matière ?

Point 21 : Recrutement etudiants : Cecile

Quid subsides ONE pour plaines via étudiants « formés ».

Point 23 : Vente de terrains : Anne-Marie

Qui a fait l’estimation (receveur) ?